Voiles Magazine – Cape Cod – Du style sans tirant d’eau

Cap Cod, dayboat de Rosewest

En 2011, ce chantier présentait un élégant yacht classique de poche, avec une coque en stratifié ( monolithque verre liége infusé sous vide), de très belles finitions bois, deux couchettes sous le pontage avant dépourvu de rouf, un gréement marconi et une dérive pivotante lestée (celle-ci pèse 240 kilos, le reste du lest, soit 200 kilos, se trouvant dans le fond de la coque). Deux dérives son proposées : en standard, le tirant d’eau dérive basse est de 1,45 mètre – ce qui permet de naviguer sereinement sur les plans d’eau peu profonds – ou alors la dérive profonde (1,85 mètre), qui améliore les performances, d’autant qu’elle permet d’opter aussi pour le plan de voilure optionnel, avec une grand-voile à  corne et 6,50 mètres carrés de toiles en plus.

À ce jour, une trentaine d’exemplaires de ce Cape Cod (devenu Cape Cod 896) ont été vendus, souvent à l’export. En 2022 Rosewest a lancé un autre dayboat, un peu plus petit, lui aussi flush-deck, mais trés différent puisqu’il affiche une allure franchement moderne : le Cape Cod 767. Sa coque n’est pas en stratifié monolithique, mais en sandwich mousse PVC et toujours en infusio sous vide. Présenté au dernier Grand Pavois, il offre lui deux couchettes sous le pontage avant mais s’annonce un peu plus sportif, même s’il reste pourtant adapté à la promenade. Les deux Cape Cod seront exposés au salon de Paris.

© Sébastien Mainguet – Voiles&Voilies.